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Passé composé – court-métrage
Premier article de l’année, pour parler de mon nouveau court-métrage, Passé composé, en compétition au Nikon Film Festival. Découvrez-le et n’hésitez pas à le soutenir et à le partager si vous l’appréciez!
Voici donc le lien de ce petit court-métrage que j’ai réalisé pour le concours Nikon. Le principe est le suivant : 140 secondes sur le thème « je suis un souvenir » en HD.
Jusqu’au 15 janvier, chaque personne (je dirais même chaque adresse mail) peut voter une fois par jour en cliquant sur « soutenez ce film ». Les films qui ont le plus de soutiens sont sélectionnés pour être vus par le jury professionnel
Donc, première étape, regarder le film à l’adresse suivante :
http://www.festivalnikon.fr/video/2013/2286
Deuxième étape : Si vous l’appréciez, n’hésitez pas le soutenir, et à le faire soutenir par vos amis!
Troisième étape (essentielle) : revenir le lendemain faire la même chose, jusqu’au 15 janvier!.
Voilà, et n’hésitez pas à m’envoyer un petit mail pour me dire ce que vous pensez du film ou à laisser un commentaire sur la page du festival!
Merci infiniment!
-Crédits du film-
Réalisation et scénario : Ted Hardy-Carnac
Acteurs : Laurent Claret, Lionel Peignet et Isabelle Do Nascimento
Produteurs : Rosalie Brun et Ted Hardy-Carnac
Directeur de la photographie : Pierre Baboin
Assistant opérateur : Baptiste Brandily
Electro-machino : Jean Riou
Ingénieur du son : Emilie Daelemans
Perchman : Yoan Rosa
Décoratrice : Karine Boutroy
Maquilleuse : Marie Bressant
Assistante réalisateur : Rosalie Brun
Régie : Karine Boutroy
Montage et postproduction image : Axel Lattuada
Mixage : César Mamoudy
Musique : Mark Johns
La Jetée
Roman-photo, poème métaphysique, La Jetée est le film culte qui inspira Terry Gilliam pour son excellent L’Armée des 12 singes. En quelques mots et quelques images, Chris Marker raconte la destinée de l’humanité et l’existence d’un homme. Et livre une réflexion intense et très troublante sur la condition des hommes, englués dans le passage du temps.
Synopsis : Paris, après la fin de la 3ème Guerre Mondiale. La surface de la Terre est devenue inhabitable. Dans les sous-sols, les scientifiques essaient d’établir un corridor temporel pour « appeler le passé et l’avenir au secours du présent »…
La Jetée fait partie de ces rares courts métrages qui sont restés dans la postérité comme des œuvres de cinéma à part entière (on pense notamment au Chien andalou de Buñuel ou au Nuit et Brouillard de Resnais). Il s’agit d’un film très simple et follement complexe, d’un récit narratif et d’un essai expérimental.
Comme si Chris Marker avait réussi à confondre en un même objet ce qui d’habitude s’oppose. Alors, La Jetée, est-ce vraiment du cinéma, ou bien simplement de la photographie? Le film rappelle qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre l’un et l’autre, et si l’illusion du mouvement est habituellement le fait de la vitesse de projection des images fixes, elle est ici le fruit de notre imagination.
Les photos nous sont présentées une à une, très loin du fameux 24 images par seconde. On a bien le temps de voir que ce sont des photos, que rien ne bouge. Et pourtant, la voix off accompagne les images de sorte que notre esprit comble les trous, rajoute le mouvement qui manque, donne aux images la fluidité qui en ferait un film.
Le montage est habile, parfois en coupe sèche, parfois en fondus enchaînés poétiques. S’il n’y a que des fragments de réalité, c’est que La Jetée est un film sur la mémoire, et que celle-ci ne nous permet jamais d’accéder à la continuité du passé. Ce qui différencie essentiellement les souvenirs des événements tels qu’ils ont eu lieu, c’est l’écoulement du temps, que l’esprit ne sait pas recréer. Alors, à partir de photographies sensibles du passé, il imagine, il utilise sa raison pour recoller les images multiples qui forment les souvenirs.
Le film de Marker fonctionne comme la mémoire, il demande à notre esprit de travailler à partir de quelques images qui font office de souvenirs et d’un monologue qui fait office de pensée. Il nous demande de nous rappeler, et nous donne les éléments qui nous manquent pour nous approprier la vie d’un étranger.
Si l’homme du film ne fait que divaguer d’un souvenir à l’autre, il n’arrive à se superposer vraiment avec ce qu’il vit que dans une très courte séquence, magnifique de poésie, quand enfin le cinéma reprend le dessus sur l’image figée et offre au héros malheureux le temps si fragile et si précieux de l’amour.
Car c’est bien cela le sujet du film, le temps qui passe et qui ne revient pas. Alors, il reste la science-fiction, et Chris Marker nous invite à une expérience métaphysique du voyage temporel. Le passé, le présent et le futur entrent en collision dans une œuvre poétique qui parle avant tout d’amour, de mort, de guerre, et des destins enchevêtrés de l’individu et de l’humanité.
Et quand, au-delà des couloirs temporels, le passé et le futur se rejoignent enfin, quand on assiste au rendez-vous funeste programmé depuis toujours, alors le sens de la vie se réduit tragiquement à la mort. Et on est devant l’une des fins les plus déchirantes de l’histoire du cinéma, que Terry Gilliam reprendra dans son magnifique L’Armée des 12 singes.
Au-delà de cette passionnante fable post-apocalyptique et des fascinants recours du futur pour survivre (un double futur, le premier hanté par les spectres d’Auschwitz et d’Hiroshima, le second habité par des hommes qui ressemblent à des âmes), c’est donc l’absurde tragédie de la vie de chaque être humain qui nous est contée. Car comment survivre, comment aimer, comment même envisager l’avenir quand depuis très jeunes, nous sommes forcément obsédés par notre propre mort?
Note : 9/10
La Jetée
Un film de Chris Marker avec Jean Négroni, Helene Chatelain, Davos Hanich
Science-fiction – France – 28 minutes – 1962
Prix Jean-Vigo 1963
Jeudi 21 mars, Futur proche passe sur France 3!!
Futur Proche, mon second court-métrage, réalisé en 2012, a été acheté par France 3 qui le diffuse jeudi 21 mars au soir en troisième partie de soirée, dans l’émission « Libre Court », à 00h55. L’occasion de le voir à la télé!
Beaucoup d’actualités pour Futur Proche!
Tout d’abord, le court-métrage est lauréat du Concours « Lignes de Court » 2012 organisé par France 3 et la société de production Stromboli Films. Après une présélection de 20 courts-métrages par Stromboli Films, puis un vote des internautes et enfin la décision d’un jury de professionnels, Futur Proche fait partie des 3 lauréats de la 5ème édition du concours (lien vers la page Internet des lauréats).
Sa récompense : être acheté par France 3 qui le diffuse dans son émission « Libre court » le jeudi 21 mars 2013 au soir. L’émission commence à 0h55 et finit à 1h35, et Futur proche passe en deuxième (parmi une sélection de 9 films qui durent tous moins de 5 minutes), donc soyez devant votre télé dès 0h55 si vous voulez le voir!! (lien vers la page internet de l’émission).
Deuxième bonne nouvelle, pour sa première sélection en festival, Futur Proche a obtenu le 3ème prix du Festival « Mirages » (à Port-La-Nouvelle), dans la catégorie « Professionnel »!!
Enfin, Futur Proche a été sélectionné par un collectif parisien de diffusion de courts-métrages, Les Soirées Disturb. Il sera donc projeté le jeudi 11 avril à La Cantada II, 13 rue Moret, 75011 Paris, Métro Ménilmontant (Evènement Facebook : http://www.facebook.com/events/562318387125475/).
Futur Proche
-Informations techniques-
2012, France, 2 minutes et 20 secondes, tourné en HD (Canon 7D)
-Synopsis-
Deux écrans. A gauche, un homme traîne son chagrin dans la ville nocturne. A droite, son futur est déjà en train de s’écrire…
-Crédits du film-
Scénario, réalisation et montage : Ted Hardy-Carnac
Acteurs : Adeline Adelski, Ted Hardy-Carnac, Simon Bonnel, Yann Rutledge
Directeur de la photographie : Pierre Baboin
Assistant image : Baptiste Brandily
Son : Pierre-Louis Guetta
Musique : Laurent Morelli
Assistante réalisateur : Rosalie Brun
Régisseuse principale et coproductrice : Karine Boutroy
Régisseur adjoint : Vivien Ferrand
Lifever – court métrage
Mon troisième court-métrage, qui a pris les 5 derniers mois de ma vie, est enfin terminé! Lifever a été sélectionné pour être film d’honneur du 8ème Festival Nouveaux Cinémas à Paris et sera projeté dans ce cadre du 22 juin au 1er juillet. Venez nombreux pour soutenir le film!
Le film sera projeté 6 fois :
-Vendredi 22 juin, 21h30 – Les Arènes de Lutèce (rue de Navarre, 75005 Paris, Métro Place Monge, Jussieu ou Cardinal Lemoine)
-Dimanche 24 juin, 16h00 – La Tête des trains (Foyer rural de Tousson, Place de l’Eglise, 77123 Tousson)
-Lundi 25 juin, 20h00 – Cinéma Le Grand Action (5 rue des Ecoles, 75005 Paris, Métro Jussieu)
-Jeudi 28 juin, 20h00 – Cinéma Le Nouveau Latina (20 rue du Temple, 75004 Paris, Métro Hôtel de Ville)
-Samedi 30 juin, 20h00 – Mairie du 6ème (78 rue Bonaparte, 75006 Paris, Métro Saint Sulpice)
-Dimanche 1er juillet, 16h00 – Commune Image (8 rue Godillot, 93400 Saint-Ouen, Métro Mairie de Saint-Ouen ou Porte de Clignancourt)
A priori, toutes les projections incluent un programme de 6 ou 7 courts-métrages (un peu plus d’une heure de projection), et sont suivies de débats avec les réalisateurs et d’un cocktail (sauf pour les Arènes de Lutèce en ce qui concerne le cocktail).
Réservation plus que conseillée à resafestival@cinefac.fr en précisant votre nom, le nombre de place et la ou les séances désirées. L’entrée est gratuite!
Site du festival : http://www.nouveaucine.com/
Synopsis du film : Karine, 16 ans, vit seule avec sa mère. Chaque jour, elle discute avec son père, au téléphone ou par webcam. Un soir, la mère de Karine lui annonce que leur situation financière est devenue très précaire. Tout l’équilibre familial est remis en question. Il va maintenant falloir le lui dire. Mais lui dire quoi ? Et à qui ?…
-Crédits du film-
Réalisation et scénario : Ted Hardy-Carnac
Acteurs : Lara Mistretta, Anna Cottis, Cédric Ingard, Simon Bonnel, Pascal Ollivier, Madeleine Pougatch, Adeline Adelski
Produit par Ciné Qua Non Productions, Coproduit par CINEFAC
Productrice déléguée : Rosalie Brun
Directeur de la photographie : Pierre Baboin
Ingénieur du son, montage son, mixage : Baptiste Marie
Chef décoratrice : Ariane Sichel
Monteur : Samuel Pinon
Musique originale : Raphaël Gelpi
Musiques additionnelles : Quentin Ecuer, Francesco D’Andrea
1er assistante réalisateur : Emilie Rudel ; Scripte : Juliette Marguenaud
Maquilleuse : Marie Bressant
Régisseuse générale : Julie Baumont ; Directeur de casting : Léo Becker
Equipe image : Baptiste Brandily, Cyprien Leduc, Camille Bord, Nils Le Gall
Equipe postproduction son : Vincent Mons, Romain Anklewicz
Equipe décoration : Maude Deleglise, Karine Boutroy, Nicolas Serve
Effets spéciaux : Axel Lattuada ; Etalonnage : Alexandre Lelaure
Equipe régie : Vivien Ferrand, Antonin Vial, Paul Gouvard, Clément Bresson, Paloma Soria, Oriane Mainard, Léo Becker, Mehdi Boufous, Sarah Delmas, Laura Stagetti, Julia Héry
Graphiste : Thomas Cerigny ; Conseil montage : Maeva Issico ; Aide prépa tournage : Jean-François Voisin ; Photographe de plateau : Fabrice Caudron ; Making-of : Paul Gouvard